Empreinte écologique de notre assiette
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Réduire notre empreinte écologique dans notre assiette (3/4)


Après avoir abordé le gaspillage alimentaire et la consommation de viande, la provenance des aliments dans le calcul de l'empreinte écologique de notre assiette s'impose par elle-même. 

Quelques chiffres sur les importations alimentaires

Selon le Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), en 2020, la valeur des importations internationales du Québec s’est chiffrée à 7,8 G$, représentant une augmentation de 3 % par rapport à 2019.
Ici, il est estimé que la valeur des augmentations a augmenté mais cela ne signifie pas que la quantité a également augmenté. 

Nous n'avons pas été en mesure de trouver la valeur de la production alimentaire locale.
Toutefois, le tableau suivant démontre que la demande alimentaire de la population québécoise est de 51,1 milliards $. Ce chiffre représente ce que les consommateurs dépensent annuellement en nourriture.   

demande alimentaire

Nous pouvons donc estimer que les importations comptent pour plus ou moins 20-25% des recettes totales de la demande alimentaire.

En tête de liste, les importations sont les boissons (22% des importations totales) et les fruits et légumes (21%)

Manger local

Nous ne pouvons pas être contre la vertu, manger local est une bonne chose.

Non seulement cela est important pour notre économie, la proximité réduit le transport et non avons aussi des informations plus transparentes (imparfaites mais plus transparentes) que pour plusieurs produits importés. 

Carboneutre nous donne un bel exemple de la différence d'impact écologique entre un panier d'épicerie rempli d'aliments locaux et un panier d'épicerie de provenance internationale. Le panier international de 20 kilos de nourriture donnerait 700 g ce CO2 s'il est importé par train (24 fois plus si par avion) alors que le panier local donnerait 50 g. Énorme différence ! 

manger local empreinte écologique

Des petites nuances

Il semble que selon les climats et les saisons, qu'il soit moins néfaste pour l'environnement d'importer des produits que de les cultiver localement en serre.  Ceci signifie que le coût environnemental du transport est dépassé par les stratégies utilisées pour le cultiver ici. Les serres qui doivent être chauffées en est un exemple. 

Ici, il devient donc important de manger des légumes de saison et idéalement de trouver des strategies pour les conserver durant la saison hivernale. 

Quelques stratégies

  • Consommer des fruits et des légumes de saison, cultivés de façon responsable, est bien sûr idéal. En faire des provisions, en les congelant par exemple, est donc une façon écologique de s’assurer une variété de fruits à l’année et de contrer le fait indéniable que les fruits locaux se font rares l’hiver au Québec.
  • L’agriculture urbaine est une option de production locale et donc écologique. On peut par exemple penser aux jardins communautaires ou encore, on peut faire un potager quand on a l’espace nécessaire. Il est même possible d’en faire un sur son balcon, à petite échelle.
  • Nous sommes habitués maintenant à manger des aliments importés. On peut tous avoir envie de manger un agrume. Il est possible de valider que ces aliments proviennent de fermes agro-responsables en les choisissant équitable et/ou biologique.

C'est ce qui nous amène à notre 4e et dernier article sur l'empreinte écologique et l'alimentation. Il existe différents modes de production hors sol (exemple : hydroponie), biologique ou non, intégrée qui ont des impacts différents sur l'environnement. C'est ce que nous aborderons dans le prochain et dernier article sur la réduction de notre empreinte écologique dans notre assiette.  

Écologiquement vôtre,

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